L’usage des sites de loisir publics tels que le flambant neuf skate park ou le tout récent boulodrome de la place Peyroulet peuvent causer, passée une certaine heure, des nuisances sonores ou faire l’objet de vandalisme. Partie intégrante de la vie paloise, l’éclairage en assure une fréquentation régulée.
Le skate park extérieur est construit dans la continuité du bâtiment Sernam qui va faire
lui aussi l’objet d’une reconversion.
À Pau, le sport ne se limite pas au basket-ball et à son équipe qui tient depuis plusieurs décennies le haut du panier. Si l’Élan Béarnais fait rayonner la ville au niveau international, le canoé-kayak y participe aussi par le biais du stade d’eaux vives où s’entrainent des champions du monde. C’est maintenant au tour du skate de faire son entrée dans le cercle des équipements homologués pour la pratique professionnelle.
L’EXEMPLAIRE SKATE PARK SMART
Dans la ville basse, sur le site Sernam, dans le prolongement d’un bâtiment qui va faire lui aussi l’objet d’un site de skate en milieu couvert, le skate park de Pau est pour les pratiquants locaux mais aussi à plus grande échelle, un équipement de premier ordre. Il est doté d’une installation LED d’éclairage public (Signify, Petitjean) classique avec armoire fibrée, migrée sur une télégestion Tegis, 24 heures/24, fournie par Lacroix Sogexi. « Cette solution permet la mise sous tension permanente de nos câbles afin d’alimenter les caméras de vidéosurveillance et le Wifi du site tout en maîtrisant les consommations électriques de ces services au travers de l’interface de télégestion », explique Jean Bidegaray.
Cette interface est désormais mise à la disposition du Centre de supervision urbain (CSU) qui peut ainsi contrôler l’éclairage du site, également équipé de l’écosystème de détection Sensy City, développé par Lacroix City. Lors d’une intrusion sur le site, en dehors des horaires d’ouverture, la détection contrôle plusieurs candélabres qui sont alors boostés. La caméra du CSU détecte cette augmentation du niveau lumineux générant ainsi automatiquement une alerte. L’opérateur entre alors en contact par le dispositif audio et contrôle, via la télégestion, l’allumage du site complet si besoin.
Sur la place Peyoulet, le boulodrome cesse d’être illuminé à partir de 22 heures. Un détecteur de présence permet toutefois aux piétons d’être éclairés lors de leur passage.
LA PLACE PEYROULET APAISÉE
Non loin au nord du centre-ville, la place Peyroulet bordée d’immeubles d’habitations profite d’une aire centrale protégée par de hauts arbres. Depuis peu, les habitants du quartier apprécient une aire de jeux pour enfants et un boulodrome rénové, bien délimité par des pièces de bois et spécifiquement éclairé par 4 mâts.
Ce plan de rénovation globale est une réussite, mais problème de nuisances sonores étant, il a été demandé à Grégory Mendiboure, responsable d’exploitation et de maintenance du réseau, chargé à ce titre de la rénovation de l’éclairage de la place, d’y remédier. Car le goût du jeu est parfois inextinguible, comme le remarque Henri, joueur assidu : « L’éclairage s’arrête sinon il y aurait du monde toute la nuit. » Comment plonger après 22 heures la place dans le noir, sans pour autant porter préjudice aux piétons de passage ? Une équation résolue avec une solution qui s’inscrit dans la lignée des IMCV, les « investissements modestes qui changent la vie ». C’est à moindre coût que l’éclairage public s’adapte à ses usagers, participe à la réduction de la consommation d’énergie et à celle des nuisances lumineuses. Les quatre points lumineux (fournis par Comatelec Schréder) sont éteints après 22 heures mais équipés de sources LED et d’un détecteur de présence sur wireless (Lacroix Sogexi). Au passage d’un piéton, le luminaire s’allume à seulement à 20 % de sa capacité et pendant 30 secondes. Impossible de jouer, mais pas de traverser la place à pied.
LC / JD
