En juillet 2015, à l’initiative de Gil Riemenschneider (RATP), rejoint par Filip Hristov (SNCF Gares & Connexions) et Nicolas Martin (LVMH), a été créé le CCFL, comprenez le Club des Clients Finaux de la Led. Aujourd’hui, après avoir construit un plan d’action portant sur une vingtaine de sujets, le Club termine la rédaction de sa première étude Qualité vs quantité dont la publication est prévue au cours du 1er trimestre 2020.
Trois ans après… le CCFL réunit 28 adhérents (donneurs d’ordre, maîtres d’ouvrage, utilisateurs…) « tous dénués d’intérêts commerciaux », rappelle Gil Riemenschneider, président de l’organisation qui a pour objectif de capitaliser sur le nombre de points lumineux totalisés par l’ensemble des membres1. « Ce parc, représentant notre atout en nous permettant de développer une vision collective portant sur la pratique des évolutions technologiques… dont celle des LED. »
« REVOIR LE LUX »
« L’arrivée de la technologie bouleverse notre façon de penser la lumière », poursuit Nicolas Martin, Lighting Manager de LVMH, qui vient de présenter, à New York, son initiative Lighting for Good2, tandis qu’Aurélien Rodon, responsable pôle MOE-Électricité infra au sein du groupe ADP, considère que « les textes utilisent trop majoritairement une seule unité de mesure : le lux ».
Cette année, le Club a consacré l’essentiel de ses travaux à lister une vingtaine de sujets prioritaires (les alimentations et drivers ; la maintenabilité ; le flickering ; le rendu des couleurs ; l’éblouissement et la luminance ; le recyclage en fin de vie ; l’intelligence ; le pilotage…). L’un d’eux a été jugé plus prioritaire encore que d’autres : « La qualité vs la quantité ». En d’autres termes, poursuit Gil Riemenschneider, « en tant qu’utilisateur, que convient-il de privilégier ? Un espace fortement éclairé ou mieux éclairé ? »
Réponse dans une prochaine étude, dont la publication est prévue au printemps 2020. D’ores et déjà, en plus de « revoir le lux », citons quelques axes de réflexion :
- au niveau de la lumière et de la vision, le confort ne dépend pas seulement de la quantité de lumière ;
- la LED peut « tout » faire. Mais encore faut-il savoir quoi faire ? ;
- expérimentalement, il se confirme que la qualité de la lumière peut économiser de l’énergie.
Jacques Darmon
1 Estimé à 5 millions d’unités.
2 Voir LUX 303, septembre-octobre 2019, p. 23 à 37.
