Par exemple, de l’art médiéval aux images fractales, l’I.A. permet d’interpréter, d’animer et de fractaliser les éléments du patrimoine médiéval en créant une passerelle entre l’art historique et les nouvelles technologies. “Ainsi, l’IA peut redonner vie au patrimoine médiéval tout en créant une fusion moderne avec des motifs fractals”.
Au cours de son exposé, Timothé a également présenté plusieurs projets concrets et significatifs :
- l’installation artistique « Hélios » imaginée au centre de la place Henri Frenay à Paris 12e ;
- le réemploi de 34 lanternes de style des arcades à Paris proposant plusieurs solutions techniques afin de leur donner une nouvelle vie tout en respectant l’héritage du lieu ;
- en tant qu’œuvre d’art participative, l’IA facilite un processus par lequel les habitants créent leurs propres images projetées atteignant un haut niveau de graphisme ;
- parcours lumineux interactifs basés sur l’IA permettant de réinventer des espaces urbains et de créer un cheminement de projections animant la ville ;
- projecteurs à haute définition éclairant des façades avec des motifs fractals, des dessins ou des représentations de la faune ou/et de la flore générés par l’IA ;
- expositions immersives d’art numérique, pour revitaliser les centres-villes, dans les vitrines de magasins ou sur les façades de bâtiments vacants.
Et Timothé de conclure : « certains peuvent craindre l’usage de l’IA, pensant que l’humain est moins présent et se posant la question déontologique de travailler avec l’IA. Pourtant, elle enrichit sans remplacer la sensibilité artistique. »