SFEL : l’ambition d’un « chercheur de lumière »

La création de la société SFEL (Société de fabrication d’équipements de luminaires) remonte à 1976, en se dédiant à la fabrication en sous-traitance (principalement pour Philips). Toutefois, son « aventure » contemporaine débute, en 2004, après l’acquisition de son savoir-faire, de ses équipements de production et de ses marchés, en 2004, par Guy Charnay, toujours passionné de production 3D depuis 1980, et par son fils Bruno. Ce dernier a rejoint l’ingéniosité électronique et entrepreneuriale de son père après avoir suivi des études d’ingénieur, menées à l’École Centrale (de laquelle il est sorti en 1995), et après 8 années partagées entre le « baroud » au Moyen-Orient et des activités sociales (1).« Depuis 2004, je poursuis avec passion une aventure industrielle, dédiée à l’éclairage, farouchement attachée au made in France produit dans le département de la Vienne », poursuit-il, en en témoignant régulièrement dans son site www.leclairage.fr.

À partir de 2013, avec pour vocation d’être « chercheur en lumière », SFEL s’est lancée dans la conception de produits spécifiques dont, depuis 2019, celle du luminaire « LN » conçu pour répondre aux exigences de la RATP. Luminaire qui décline trois caractéristiques avancées pour l’époque : écologie, esthétique et économie.

Pour Bruno Charnay, cette année 2019 a marqué un autre tournant pour l’entreprise, « les importations asiatiques ayant largement déstabilisé nos marchés ». En réponse, poursuit-il, « je décide de multiplier les réponses aux appels d’offres lancés par d’importants maîtres d’ouvrage ». Après la RATP, avec lequel, depuis 2018, ont été gagnés 5 appels d’offres publics, suivis, dès 2022, par la présence sur le référentiel technique des centrales nucléaires d’EDF, a été gagnée, en 2023,  la consultation lancée par le Groupe ADP dans le cadre du projet OLGA (voir ci-dessus). Enfin, « pour répondre à une tendance porteuse, nous nous engageons fortement dans la prise en compte des impacts environnementaux et sociétaux essentiels pour s’ouvrir à l’économie circulaire», souligne Bruno Charnay. Ainsi, en s’inscrivant dans la durée, il ambitionne de consolider une véritable marque française concevant et produisant des solutions d’éclairage pour le tertiaire, l’industrie et l’architecture.

(1) En 1998, Bruno Charnay a notamment contribué à la création du 1er colloque portant sur le décrochage scolaire.

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