“Prisme” et “Lumiscope” : un double média numérique pour revaloriser l’éclairage auprès d’un vaste public de professionnels

Qui fait quoi ? Le pilote du projet est PIL Luminaire, association initiée par le Syndicat du luminaire ayant pour objet la mise en œuvre de manifestations (dont Focales pour le compte de l’association Lumen&Lux). Elle anime également des actions collectives destinées au soutien et à la promotion du « Luminaire français » au travers des offres de formations, événements & conférences. À ses côtés, Aude Grard, qui assure la direction de la rédaction, a travaillé côté maîtrise d’œuvre, en tant que conceptrice lumière, mais aussi côté maîtrise d’ouvrage au sein des services éclairage public-voirie de collectivités d’Île-de-France. De formation littéraire, elle apporte ses compétences rédactionnelles et éditoriales au projet.     

Afin de faire vivre ce média, est constitué un comité de stratégie éditoriale, véritable groupement pluridisciplinaire, représentatif des métiers et des valeurs du monde de l’éclairage. Il est composé de 20 professionnels :  4 professionnels institutionnels , 2 concepteurs lumière,  4 maîtres d’ouvrage, 4 professionnels de la fabrication,  4 professionnels issus de bureaux d’étude RGE et d’architecture et 2 professionnels de la distribution. “Ouvert et évolutif, nous voulons que ce comité ait pour vocation d’accueillir régulièrement des nouveaux membres, permanents ou temporaires, afin de nourrir le dialogue et ouvrir le champ de réflexion” souligne le Syndicat du Luminaire.

L’objectif prioritaire ? S’adresser à un public professionnel très large. A savoir, tous les utilisateurs professionnels exerçant, de près ou de loin, avec le “matériau” lumière : architectes, bureaux d’études, collectivités, syndicats intercommunaux, installateurs/électriciens, grossistes/distributeurs, service achat des entreprises. Ces professionnels qui achètent, vendent ou installent des systèmes d’éclairage sont nombreux. Le Syndicat du luminaire estime ainsi leur répartition:     

  • 29 992 architectes inscrits à l’ordre ;
  • 30 000 paysagistes concepteurs ;      
  • 1500 scénographes ;
  • 2000 architectes d’intérieur ;
  • 82 000 électriciens ;
  • 6000 directeurs d’achat (si on compte uniquement les grandes entreprises et les intermédiaires) ;
  • 3300 vendeurs au sein des magasins de bricolage et de décoration ;
  • 35 086 maires ;
  • 20 000 ingénieurs territoriaux.

“Au regard de ces premiers chiffres, nous nous adresserons déjà à plus de 200 000 professionnels en France !” considère l’organisation professionnelle en visant donc toute le chaîne des acteurs afin qu’ils prennent conscience de la valeur de la lumière dans le but qu’ils arrêtent d’acheter « n’importe quel » produit. “Ces professionnels n’ayant pas les mêmes préoccupations, nous avons choisi de décliner la newsletter numérique en deux volets :  Prismes, une infolettre dédiée à l’éclairage urbain; Lumiscope, une infolettre dédiée à l’éclairage fonctionnel intérieur” précise l’organisation professionnelle.  

Chercher les professionnels dans leur secteur d’activité, en parlant leur langage. Les enjeux majeurs de la lumière se situent dans les rues, le long des routes, mais aussi dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les écoles, les bureaux, les entrepôts ou les gares. C’est là que la lumière peut contribuer au mieux-être, elle est même un enjeu de santé publique. 

“Dans un premier temps, nous avons donc choisi de cibler les secteurs de l’éclairage urbain et du fonctionnel intérieur”. Viendront dans un second temps les sujets liés à l’éclairage décoratif qui feront l’objet d’autres newsletters, adaptées aux secteurs concernés. “Toujours dans cette optique de rester au plus près des préoccupations de chaque corps de métier”.

Valoriser la lumière, partager son actualité, informer pour mieux la choisir. En résumé, remettre la lumière au centre du projet — pour que l’éclairage ne soit plus une variable d’ajustement en fin de chantier !  

Cette situation n’est pas une fatalité. Le statut de l’éclairage en Allemagne ou en Italie nous le prouve : les luminaires y sont vendus 20 % à 30 % plus cher qu’en France. Outre le prix de l’appareil qui en dit long sur la valeur qu’on accorde à sa fonction, c’est toute une culture de la lumière qui est en question. Inverser la tendance est plus que jamais nécessaire à l’heure de l’économie circulaire !” 

Diffusion courant premier semestre 2024. Les Info Lettres seront envoyées mensuellement aux abonnés tout en étant également téléchargeables sur les sites internet, .prismes.info et .lumiscope.info. Ces sites donneront accès à un fonds documentaire permettant de se former aux notions de base de l’éclairage. “Car il s’agit bien de reprendre les bases de l’éclairage, dans un langage accessible et un format court”.  Les premières éditions seront diffusées au cours du premier semestre 2024. Les infolettres seront proposées uniquement au format numérique dans un premier temps. Dans un second temps, il est envisagé de créer un format print, sous la forme d’un magazine papier bi ou triannuel.

Appel à participation de toute la Filière. Il existe déjà plusieurs médias papier et numérique de grande qualité dédiés au monde de l’éclairage. “Nous ne nous posons absolument pas en concurrent — notre cible de lectorat est tout autre, notre format l’est aussi. En outre, notre organisme est ouvert à tous ceux qui souhaiteraient rejoindre notre projet” conclut le Syndicat du Luminaire.

Cette publication a un commentaire

  1. Jean-Jacques Ezrati

    Dans un même but, tourner vers les acteurs finaud j’avais initier pour le compte des musées de France les Museofiches (un recto verso) répondant à une seule question (exemple sur https//:ezrati-eclairage.weebly.com). Je reste disponible pour la rédaction si nécessaire.

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