Échange autour de la photoluminescence

Dans la dernière édition de la revue Lux (314 mai-juin 2022, p. 47), est présentée la solution « LuminoKrom ». Proposée par Olikrom, il s’agit d’une peinture photoluminescence notamment testée par Dany Joly, chef du Service Epic (Éclairage public et infrastructures de communications électroniques), de Nantes Métropole, qui a constaté « une baisse significative de la luminosité à 5h du matin”.

À ce propos, Leslie Gabrion, responsable « Marketing et Communication », commente : « Notre peinture a les mêmes propriétés techniques et la même tenue qu’une peinture routière classique (résistance à l’usure, aux intempéries et à l’abrasion). Cependant, pour obtenir la meilleure performance de luminescence, à savoir 10 h (durée de classe G certifiée selon la norme CE ISO 17398), notre peinture photoluminescence est de couleur verte en journée. Cette couleur ne correspond pas à la norme routière NF EN 1436 : un marquage déposé sur route ouverte à la circulation des véhicules doit être de couleur blanche.

Nous avons développé une version blanche de notre peinture, mais pour obtenir du blanc en journée, les propriétés de luminescence ont dû être volontairement dégradées (la durée de luminescence est de classe E, soit 5-6 h). Sans oublier que l’effet de photoluminescence prend tout son sens dans l’obscurité, où cet effet est “annulé” sous les phares de voitures. »

Et de conclure que l’usage premier de cette peinture photoluminescence reste la sécurisation des mobilités douces, où l’éclairage public est absent ou trop coûteux à mettre en place. Sans oublier le concept environnemental représenté par le balisage lumineux avec le plus faible impact environnemental (vs plots solaires ou mâts lumineux), n’émettant pas de CO2 et respectant la biodiversité.

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