Lumière d’autonome et confinement
Le second épisode de confinement intervient alors que nous venons de basculer en heure d’hiver, synonyme de journées plus courtes et moins lumineuses. « Le confinement entraîne une double peine pour notre moral, pour notre santé mentale et pour notre vision », souligne l’Association française de l’éclairage en rappelant quelques règles d’hygiène lumineuse pour lutter contre la dépression saisonnière dont 1 Français sur 10 serait victime.
Le passage à l’heure d’hiver, et le manque de luminosité qui l’accompagne, représente une période d’altération des cycles biologiques et de la vision, le confinement aggravant cette altération. « Ces changements sont souvent peu ou mal écoutés et compris, car c’est un domaine mal connu dont on ne parle pas assez, ni ne se préoccupe », regrette Christophe Orssaud, président du collège Santé de l’AFE.
Les symptômes de la dépression saisonnière sont nombreux et peuvent être très complexes, l’arrivée de l’automne rimant avec un changement d’appétit, du poids, du sommeil, de la vivacité et de l’humeur. Pour y remédier, l’AFE rappelle quelques règles d’hygiène lumineuse :
- S’exposer au moins une heure à la lumière naturelle tous les jours et de préférence à heure fixe en milieu de journée.
- Obscurité totale pour dormir (sans témoins lumineux ni veilleuses).
- Un couvre-feu digital : pas d’écrans au moins une heure avant d’aller dormir.
- Pas d’écrans avant 3 ans et pas plus d’une heure par jour avant 12 ans, les yeux des enfants n’étant pas capables de protéger l’œil comme chez les adultes.
- Ne pas regarder d’écrans dans le noir.
- Toutes les 20 minutes, lever les yeux des écrans pendant 20 secondes et fixer un point au loin (regarder par la fenêtre).
- Ne pas regarder directement les sources lumineuses et ne pas s’en approcher à moins de 30 cm.
- Porter des lunettes de soleil par beau temps.
Enfin, en période de confinement, durant laquelle il est demandé de télétravailler et de rester chez soi, il convient de ne pas oublier de « soigner » l’éclairage de son espace de travail… là encore, en prenant en compte les règles dispensées par l’AFE.