Marie-Pierre Alexandre, directrice générale de l’AFE, nous informe sur la nécessité pour les acteurs de l’éclairage de continuer à se former et aux intéressés la possibilité d’apprendre un nouveau métier. L’éclairagisme est une science qui ne s’invente pas.

La formation professionnelle est un droit reconnu à tous les actifs. Il permet, tout au long de la vie active, d’acquérir, de compléter ou de renforcer des connaissances permettant le maintien de l’employabilité, la sécurisation du parcours professionnel et la réorientation. Ce droit est activé par le salarié lui-même dans le cadre de son compte personnel de formation (CPF). C’est aussi un véritablement investissement pour les employeurs, publics ou privés, en adaptant les qualifications de leurs collaborateurs aux évolutions structurelles des marchés et en anticipant les besoins métiers de demain.

SAVOIR  ÉCLAIRER

Nous n’avons jamais connu une telle révolution dans les technologies et la pratique de l’éclairage.  La  technologie  LED  et les systèmes de pilotage, mus par la volonté d’efficience énergétique et de protection de l’environnement, sont aujourd’hui suffisamment matures pour être démocratisés. Et comme pour toute révolution, l’étude de l’éclairage doit intégrer de nouveaux concepts portés par de nouveaux acteurs. Mais comme dans toute révolution, il y a des opportunistes qui s’approprient un langage sans le maîtriser, simplifient l’éclairage à une fonction binaire, passent outre la connaissance pour mieux exister plongeant ainsi le domaine de l’éclairage dans un procès à charge, oubliant de prendre en compte le besoin visuel humain qui est pourtant la justification de l’éclairage.

DES NOTIONS DE BASE SOUVENT MAL ACQUISES

Le nombre croissant d’informations à prendre en compte et le niveau grandissant d’expertises à assurer font de l’éclairagisme une science expérimentale nécessitant des compétences sans cesse mises à jour. De la réflexion à la prise de décision, du projet à la fin de vie des installations, toutes les étapes doivent être maîtrisées pour être optimisées. Comprendre les différentes grandeurs et assimiler les unités de l’éclairage, connaître les textes réglementaires et normatifs font partie des fondamentaux à acquérir dès le début. Une analyse de la terminologie et des techniques permet un discours commun et des échanges constructifs. Il ne s’agit pas d’à peu près, mais de connaissances éprouvées, expliquées, justifiées par une expertise continue pour construire un socle fort permettant une réflexion solide des enjeux de l’éclairage.

L’étude de l’éclairage doit intégrer de nouveaux concepts portés par de nouveaux acteurs.

UN OUTIL FORCE DE PROPOSITION QUI S’ADAPTE

Devant le constat du manque de formation des acteurs, l’AFE a créé un centre de formation agréé, le CFPE, proposant des sessions de niveaux de compétences différents, de l’initiation au perfectionnement en éclairage, ouvert à tous et animé par des experts. Il permet ainsi une mise à jour régulière des connaissances de l’éclairage, en perpétuel mouvement technologique et réglementaire.

NEUTRALITÉ ET EXPERTISE DE L’AFE

nombreuses formations existent aujourd’hui sur le marché. Peu d’entre elles peuvent se prévaloir d’une réelle neutralité, élément majeur d’un marché public. Ainsi, depuis 50 ans le CFPE propose de former tous les acteurs de l’éclairage. Il s’appuie sur l’expertise et la neutralité absolue de l’Association. Celle-ci élabore les programmes en y intégrant, en temps réel, les innovations technologiques, les nouvelles pratiques et la normalisation et réglementation en cours ou à venir, puisque ses experts sont des professionnels sur le terrain et qu’ils participent à la rédaction des normes… Elle s’appuie également sur son collège santé et son comité scientifique pour expliquer l’éclairagisme.

Marie-Pierre Alexandre

DES FORMATIONS COMME VOUS VOULEZ

À Paris ou en province, en présentiel ou à distance, en intra ou en interentreprises.

Le CFPE est capable de démultiplier ses formations partout en France grâce au réseau des 15 délégations de l’AFE. Depuis plus de deux ans maintenant, des formations « en distanciel » ont été créées. Ces sessions, dont les contenus relèvent du même professionnalisme, permettent de renforcer des connaissances dans un domaine précis

ou d’acquérir les premières notions d’une technologie, d’une réglementation voire une première approche de l’éclairage.