Notre-Dame: la suite du projet “lumière” à l’étude et ses intervenants.

L’ensemble du parvis va compléter la première (re)mise en valeur de la cathédrale, formant un écrin où se mêlent arbres ombragés et nouveaux modes de circulation. De nuit, cette zone végétalisée bénéficie d’un éclairage discret, conçu pour mettre en valeur l’édifice tout en respectant son patrimoine historique. « L’objectif de ce projet est de créer un espace agréable et propice à la promenade », souligne Lucas Goy, dirigeant de l’agence de conception lumière “Les Éclaireurs” en confirmant qu’est aussi lancée « la suite des études pour la mise en valeur complète de l’édifice sous toutes ses faces, qui avancera à mesure du chantier de restauration… jusqu’en 2028. »

Enfin, soulignons que le nouveau projet de l’illumination de Notre-Dame de Paris (1) et de son parvis est porté par l’EPRND (2) et la Ville de Paris en collaboration avec les paysagistes Bureau Bas Smets, mandataire du groupement de maîtrise d’œuvre, Grau architectes urbanistes ainsi que les architectes du patrimoine Neufville Gayet Architectes et le bureau d’études Ingérop. Ce projet comprend le réaménagement de l’ensemble des abords de la Cathédrale, la ré-articulation de l’ancien parking Notre-Dame en un vaste espace d’accueil et, enfin, la mise en lumière extérieure de ce monument d’exception.

(1) Rappelons qu’il y a 25 ans, la Ville de Paris avait lancé le projet de mise en lumière de Notre-Dame conçu, 10 ans plus tôt, par deux concepteurs lumière (Roger Narboni (Concepto) ; Louis Clair (LightCible), associés à l’architecte Italo Rota. Les travaux ont été réalisés en 3 phases de 2008.

(2) EPRND : Établissement Public de conservation et de Restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pour éclairer le « petit parvis de Notre-Dame », chacun des 44 encastrés de sol « Allevard », fabriqués sur-mesure par la société L.E.C. (groupe Ragni), est équipé de 7 Led-700 mA, bichromie, mix couleur 2200 K et 3000 K, 23 appareils présentent une focale de 10° et 21 autres de 36° (pilotage DMX ; grille nid d’abeille). Le sur-mesure s’explique, d’une part, par les caractéristiques du pot d’encastrement adaptées aux contraintes d’intégration dans la dalle. D’autre part, il a fallu créer une combinaison d’optiques, de couleurs et de faisceaux, adaptée à la mise en valeur voulue.

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