Dans l’édition 315 de la revue Lux, datée du 19 septembre 2022, nous revenons sur deux journées d’information organisées par deux constructeurs: Ragni et Technilum. Charlotte Taleghani, responsable “Dialogue & Développement Durable” chez Ragni, explique pourquoi et comment ont été conçues les RDER (Rencontres de l’éclairage raisonné).
“Les RDER représentent la concrétisation de plusieurs aspects de notre politique RSE et de notre volonté de la faire vivre concrètement dans nos prises de décisions et dans nos relations” souligne Charlotte Taleghani qui a travaillé à leur création dès septembre 2021. Dans quel but?
En 2020, pourquoi a été créé le service “Dialogue & Développement durable”? C’est d’abord la concrétisation des engagements pris par l’entreprise complétés par les communications faites auprès de ses parties prenantes, “informées que 2022 serait l’année du dialogue”. C’est ensuite une manière de pratiquer la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en favorisant l’écoute des attentes respectives et la recherche de valeurs partagées. C’est enfin une façon d’inviter chaque partie prenante à s’impliquer dans les évolutions nécessaires de la chaîne de valeur, en l’ouvrant à de nouveaux acteurs et en remettant en cause les schémas traditionnels. “Naturellement, en finalité, nous visons la pérennité pour l’entreprise, la confiance de nos partenaires et l’apport d’une contribution positive aux enjeux du développement durable”.
Comment ont été sélectionnés les participants aux RDER? . En premier lieu, grâce aux outils de classification RSE utilisés par l’entreprise et à la force de son réseau commercial et institutionnel. De nombreuses heures d’échanges visio et téléphoniques ont permis d’identifier les parties prenantes les plus pertinentes ainsi que les intervenants. “Le but étant de co-construire avec ces derniers un contenu en phase avec leurs attentes et problématiques, j’ai volontairement réservé beaucoup de temps à leur écoute” poursuit Charlotte Taleghani. Deux consultations en ligne ont permis de préciser les enjeux et les sujets que les participants souhaitaient voir traiter. Sur une centaine de personnes sollicitées, 75 ont répondu positivement et 53 étaient réellement présentes, tandis que le webinaire associé a réuni 80 participants qualifiés.
Quid, à présent, des Rencontres ? Le travail de bilan est en cours. Toutefois, les premiers retours encouragent à renouveler l’expérience. “Nous réfléchissons à la fréquence la mieux adaptée” souligne la responsable du service “Dialogue & Développement durable” en précisant que l’une des principales problématiques demeure la difficulté de synchronisation entre le temps de la recherche scientifique, celui de la politique et celui de la nature, confrontés à l’injonction de vite réagir à l’urgence climatique. “Il faudra donc laisser du temps au temps et utiliser les périodes entre chaque RDER comme des phases de travail collectif sur les projets transversaux clés pouvant émerger des Rencontres” conclut-elle.