A Londres, lors du LUCI Cities & Lighting Summit d’avril dernier, Hadaf Bennis a présenté les identités et les trois défis de la ville de Fès

De plus, Ville de culture, des musées, des festivals de musique sacrée et soufie, connue pour son artisanat, sa gastronomie et ses jardins andalous, Fès est également une ville de couleurs et de lumière. “Qui dit lumière, dit aussi mise en valeur du patrimoine historique” poursuit Hadaf Bennis, en particulier les ronds-points, les portes et les minarets. “Malheureusement, cela s’accompagne également d’une pollution lumineuse et d’une surconsommation d’énergie” regrette-t-il, conscient qu’il convient de les maitriser.

Pour réduire les effets de cette surconsommation, la ville de Fès a mis en place, déjà depuis plusieurs années, une stratégie visant à convertir l’ensemble de l’éclairage en LED d’ici fin 2026, soit plus de 80 000 points lumineux au total. “A ce jour, 60% de l’éclairage de la ville a déjà été converti en LED. L’impact attendu est une réduction de plus de 50 % de la consommation d’énergie”.

L’éclairage solaire représente un nouveau défi pour Fès. En effet, la ville a identifié environ 15 % de son réseau à remplacer par des luminaires Led solaires. Jusqu’à présent, environ 500 points solaires ont été installés, et 500 autres sont prévus d’ici la fin de l’année.

Le dernier défi est la production d’énergie à partir de biogaz. Fès est pionnière dans l’utilisation de l’électricité générée par le biogaz pour alimenter son éclairage public. Une première unité de 1 MW est déjà opérationnelle. Le potentiel s’élève à 5 MW, “ce qui permettrait de couvrir l’ensemble des besoins en éclairage public, en utilisant l’énergie produite à partir des déchets ménagers” conclut Hadaf Bennis

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