Parcourir les 300 numéros de LUX, c’est faire un voyage technologique et scientifique, revivre les évolutions majeures. » Depuis sa création, confirme Cédric Lewandowski, président de l’AFE, la revue aborde toutes les problématiques de l’éclairage : l’état de la recherche, ses différentes applications (éclairage public, illuminations, éclairage domestique et professionnel, tant intérieur qu’extérieur, le lien avec les architectes, les besoins humains, le confort visuel…). L’histoire continue en se projetant dans le futur tant « l’éclairage vit une double mutation technologique et sociétale », poursuit-il, en étant devenu une commodité dont les performances s’évaluent en termes de consommation énergétique et d’impact environnemental… Sans oublier sa fonction première, comme le rappelle le Dr Christophe Orssaud, président du collège santé de l’AFE : « Répondre correctement aux multiples besoins visuels en fonction de l’âge, des activités externes et internes, des pathologies ophtalmologiques, des données physiopathologiques, de la physiologie et aux risques biologiques liés à la lumière, aujourd’hui avérés. »

HÔTES DE LA FONDATION EDF

Merci également à Laurence Lamy, directrice générale de la Fondation EDF, qui a accueilli le Printemps des Lumières dans ses locaux parisiens. Rappelons que, créée il y a 32 ans, la Fondation œuvre au service de l’intérêt général. En France, elle soutient des associations mobilisées pour l’insertion professionnelle, porteuses d’initiatives solidaires.

Le progrès scientifique et technologique est également au cœur de ses actions : recherche médicale, lutte contre la fracture numérique, accès à la culture scientifique. À l’international, la Fondation œuvre aux côtés de ceux qui contribuent au développement et qui favorisent notamment l’accès à l’énergie, à l’eau, à l’éducation, à la santé. Enfin, elle a développé de nombreux projets avec des artistes et architectes, pour rendre visible l’électricité !

« La lumière étant un mot-clef pour la Fondation. »

Vue partielle de la soirée de réception ayant marqué la semaine du Printemps des Lumières. À gauche de la photo, Cédric Lewandowski, président de l’AFE, et Emmanuel François, président de la SBA, discutent « Smart »

Parmi la centaine de participants, citons notamment : Armand Leroy, président de l’Ademe ; Bernard Alfandari, président du GIL ; Jean-Luc Lavenir, président de Signify- France ; Steve Denni, président d’Osram Lighting France ; Gérard Lesage, président de Comatelec Schréder France ; Virginie Nicolas, présidente de l’ACE ; Guy Lacroix, président du Serce…

L’AFE AU SERVICE DE TOUS

Depuis 90 ans, l’AFE s’applique à guider les acteurs et métiers de l’éclairage parmi les multiples évolutions déjà connues. « L’association va donc naturellement les accompagner dans les évolutions actuelles », promet Cédric Lewandowski, en considérant que « son activité de normalisation et sa neutralité constituent des atouts essentiels à cet égard ». Et d’ajouter que l’AFE renforcera sa présence dans des secteurs où l’éclairage joue un rôle essentiel : automobile, aéronautique, ville durable et intelligente, LiFi. « La création de la commission “Éclairage digital”, en partenariat avec la Smart Buildings Alliance (SBA), consacrée aux nouvelles technologies d’éclairage connecté dans les bâtiments, représente un premier exemple de cette évolution ». L’association doit aussi approfondir ses liens avec le monde de l’enseignement et de la recherche. C’est essentiel pour conforter l’excellence de son expertise, mais également pour attirer de nouveaux talents, fidéliser les étudiants. « Pour réaliser le programme ambitieux qu’elle s’est fixé, l’AFE a besoin de votre soutien, de votre engagement. L’implication d’experts, issus tant d’entreprises que d’acteurs publics, est fondamentale pour nous permettre de réaliser nos travaux au service de tous », milite Cédric Lewandowski, en considérant que la vocation de l’association consiste à développer des relations étroites et de confiance avec tous les acteurs du monde de l’éclairage : entités de l’État (Ademe, Anses, Cerema, CSTB, DGPR…), associations d’élus et de fonctionnaires territoriaux, la FNNCR, associations environnementales et entités de recherche dans le domaine de la biodiversité, aménageurs, architectes, acteurs de la santé (Asnav) et bien sûr les industriels. Et d’insister, également, sur l’importance et la qualité des liens de l’AFE avec ses partenaires traditionnels que sont le Syndicat de l’Éclairage, l’ACE, le GIL, le Cluster Lumière et le Serce.

Cédric Lewandowski : « L’AFE réaffirme qu’elle partage pleinement l’objectif de réduire les nuisances lumineuses, alors que les technologies actuelles et le savoir-faire des acteurs de l’éclairage permettent d’éclairer “juste”, d’adapter l’éclairage et de privilégier la lumière naturelle : le bon éclairage, au bon moment, au bon endroit. »

LUX LA RÉFÉRENCE

Grâce à la pertinence et la qualité de ses informations, à ses abonnés et ses annonceurs, à ses partenariats, établis avec les salons et événements majeurs de la lumière, et sa large diffusion auprès des collectivités, des professionnels du bâtiment, du monde de l’immobilier, de l’industrie et des infrastructures, la revue LUX témoigne de ces évolutions technologiques et professionnelles. Elle est devenue, en 300 éditions, le magazine de référence pour suivre l’actualité du marché national et international de l’éclairage : dossiers thématiques, points de vue, rencontres et débats, veille normative et technologique… Pour marquer cette longévité, LUX et l’AFE ont organisé ce premier « Printemps des Lumières ». Du 18 au 22 mars derniers, elles ont ainsi permis à tous leurs partenaires d’échanger : ceux ayant marqué l’histoire de la lumière ; ceux représentant les professions clés, actuelles et à venir, de l’éclairage et de la lumière… « Car, lié à l’avenir de l’éclairage, se dessine aussi l’avenir de la ville et du bâtiment de demain » et se dessine également « tous ces Printemps qu’il reste à voir ».

Jacques Darmon