François-Xavier Jeuland. Éclairage intelligent, une composante clé de la maison connectée

« Dans le secteur résidentiel, l’éclairage intelligent ne relève plus seulement d’une quête d’efficacité énergétique », estime François-Xavier Jeuland, président de l’Observatoire de l’immobilier connecté et responsable. En effet, l’éclairage devient, aussi, un outil au service du confort.

Selon François-Xavier Jeuland, avec la généralisation des sources LED, sobres et peu gourmandes en énergie, « le levier économique s’est nettement amoindri au profit d’un enjeu de confort et de sécurité, notamment par la simulation de présence ». L’éclairage devient ainsi un outil au service du confort, offrant lumière adaptée aux usages, ambiances personnalisées, tamisées ou multicolores.

Autrefois réservé à une niche de passionnés ou à des foyers aisés, l’éclairage intelligent se démocratise rapidement. Grâce à la baisse des coûts, à l’essor des bandeaux et lampes connectées ainsi qu’à la simplification de leur installation via le protocole universel de communication Matter, les usages se multiplient : pilotage vocal, scénarios domotiques, détection automatique ou encore interrupteurs dédiés. « Chacun peut désormais choisir un mode de contrôle intuitif, adapté à ses habitudes, se félicite François-Xavier Jeuland. Ce glissement vers le plug-and-play ouvrant la voie à une adoption large et fluide de l’éclairage intelligent dans l’habitat contemporain. »

Aussi, l’éclairage intelligent peut naturellement s’intégrer dans une approche domotique globale, en tant que composant-clé de la maison connectée. Associé à des systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance, il permet de simuler une présence, renforçant la sécurité. Il participe également à des scénarios immersifs, comme le mode home cinéma, où la lumière s’ajuste automatiquement pour créer l’ambiance parfaite.

Au-delà du confort, l’éclairage peut également être asservi aux protections solaires (volets, stores) pour optimiser l’apport de lumière naturelle et optimiser le recours à l’éclairage artificiel. « Cette coordination intelligente contribue ainsi à une gestion raisonnée de l’énergie et à une qualité de vie améliorée, tout en rendant l’habitat plus réactif aux besoins quotidiens des occupants », conclut François-Xavier Jeuland.

Propos recueillis par Jacques Darmon

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