S’il est un texte qui bouleverse l’industrie de l’éclairage public, c’est bien l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses. Preuve en est l’agitation de toute la filière de l’éclairage depuis trois mois.
Collectivités, élus, bureaux d’études, installateurs et, bien sûr, fabricants, tous se questionnent à propos de l’application de l’arrêté « Nuisances lumineuses » sans savoir « sur quel pied danser ». C’est dans ce contexte que les experts du Syndicat de l’éclairage ont, en concertation avec ses adhérents, préparé des réponses aux questions que nombre d’entre eux se posaient.
« Pour porter ce message, nous avons choisi de présenter les exigences qui pourraient émaner de cette réglementation si elle était mal comprise », explique Lionel Brunet, délégué général de l’organisation professionnelle1. Des exigences choquantes qui avaient pour but de faire réagir le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus en se rendant sur le site du Syndicat de l’éclairage : « Il pourra y trouver des réponses qui ne sont pas une farce, mais bien des indications claires pour appliquer cet arrêté », considère-t-il.
Et d’ajouter que les fabricants d’éclairage soutiennent les pouvoirs publics dans leur démarche visant à encadrer les pratiques d’éclairage en France, afin qu’elles soient cohérentes avec les objectifs environnementaux d’aujourd’hui. « Mais cela ne peut se faire de manière brutale ou précipitée : les collectivités en seraient les premières victimes. »
Le Syndicat de l’éclairage entend donc son action auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire et des parties prenantes avec l’objectif de concilier les attentes des citoyens et la protection de la biodiversité en matière d’éclairage des espaces extérieurs.
Jacques Darmon
1 Lors de l’AG du 22 mars dernier, Lionel Brunet a été élu, pour 2 ans, à la présidence de Lighting Europe, la Fédération européenne de l’éclairage.