À l’horizon 2030, la Ville de Paris envisage une transformation durable des Tuileries à la place de l’Étoile, avec pour points d’orgue la place de la Concorde et les Champs Élysées pour lesquels il est prévu 15 000 mètres carrés de végétation supplémentaires dans les jardins qui bordent la célèbre avenue, sous la forme de massifs végétaux et parterres fleuris, la plantation de 107 arbres.
Lauréat cette année du concours portant sur le réaménagement de la place de la Concorde, l’Atelier d’Architecture Philippe Prost s’est associé à l’agence lyonnaise les éclaireurs pour définir un éclairage visant à « redonner vie à sa fonctionnalité nocturne, tout en retrouvant et mettant en valeur sa forme architecturale originale, sa composition et ses usages ». Outre le réemploi des mâts historiques « réinstallés selon le plan de Jacques Hittorff des années 1830, décrivent les éclaireurs, au niveau des zones végétalisées aux alentours de la place, la biodiversité locale est préservée et la trame sombre parisienne respectée ». 2,8 hectares sur les 8 que compte le site seront aménagés en espaces verts pour faire de la Concorde une « place jardin ».
Dans cette mise au goût du jour nécessaire, pourtant inscrite dans le prologement de l’Étoile et généreusement plantée, l’avenue Foch reste sur le banc de touche. Dans un post Facebook daté du 25 mars 2025, la Mairie du 16e arrondissement regrette vivement les « coupes budgétaires à tous les étages à la Mairie de Paris qui vient de faire sauter la rénovation de l’éclairage de l’avenue Foch pourtant programmée en 2025 ! » Cœur du problème : « Cela fait des années que les candélabres historiques sont remplacés par un système “provisoire” de poteaux de bois et de blocs de béton qui défigurent cette avenue historique de Paris. » Affaire à suivre.

