Le projet de Notre-Dame présentant plusieurs contraintes majeures, le déport des drivers s’imposait selon Elie Bouskela. Il s’en explique.
Plus de 650 drivers, regroupés dans 21 locaux techniques, sont fixés sur des plaques métalliques assurant le refroidissement. Leur déport permet de répondre aux nombreuses contraintes dues à la nature de l’édifice, à sa taille et à sa fonction. Aussi, ce choix permet de répondre aux enjeux suivants :
- discrétion de l’installation : utilisation de petites sources lumineuses réparties sur toute l’architecture selon l’étude du concepteur lumière Patrick Rimoux ;
– passage de câbles : on compte jusqu’à 85 mètres de câbles entre certains drivers et les luminaires ; - discrétion sonore : environ 200 projecteurs à découpes de puissance sont équipés de ventilateurs. Avec l’accord du fabricant, leurs alimentations sont déportées avec les drivers et pilotées pour les éteindre lorsque les découpes sont à faible puissance ;
- maintenabilité : nul besoin d’échafaudage ou de nacelle pour intervenir sur les drivers ;
- sécurité incendie : tous les drivers sont dans des locaux fermés et surveillés par la SSI.
Autres avantages
L’utilisation de drivers eldoLED apporte des avantages complémentaires :
- qualité de l’éclairage : le pilotage eldoLED hybride hydradrive combine réduction de courant constant (CCR) et modulation de largeur d’impulsions (PWM) ;
- démarrage dans le noir et blanc dynamique : pilotage de DMX 16 bits et interpolation pour des variations douces ;
- allumage contrôlé en cas de perte DMX : les découpes de puissances seront limitées à 30 % au cas où le ventilateur n’est pas alimenté ;
- contrôle par une console lumière : installation 100 % DMX pilotée avec un controler Pharos Designer, distribution du DMX sur IP via un réseau de fibre optique, utilisation du protocole DMX/sACN et matériel Pathway pour gérer les priorités entre console lumière et installation pérenne Pharos. JD

Élie Bouskela aux commandes de l’éclairage de Notre-Dame de Paris imaginé par Patrick Rimoux.