À l’enseigne d’une profession encore trop masculine Après 8 ans exercés dans l’événementiel, Julia Nojac a rejoint, en 2008, l’entreprise familiale, créée en 1985 par son père, Yann, « pour voir ». Elle a vu et elle s’y est plu. Après avoir travaillé pendant 10 ans avec son père, elle a pris, avec son frère Benoît, en 2018, la co-gérance de l’entreprise Nojac Enseignes. Aujourd’hui, elle s’impose dans un univers très masculin où, pourtant, « il est difficile à une Femme de se faire une place ».
Paradoxalement, Julia Nojac préfère un monde professionnel masculin car plus motivant pour s’y intégrer, d’autant plus qu’elle apprécie l’industrie et le travail du métal.. « C’est notre ADN associé au fait de participer à la redynamisation des villes », poursuit Julia Nojac, par ailleurs passionnée par la réglementation. Elle aime ce qui est juste (« chacun son truc ! » confie-t-elle) et apprécie passer 10 fois par jour d’un sujet à l’autre. « Tant que j’ai de l’énergie, je la mets au service de l’entreprise et de son environnement professionnel », sans pour autant s’éloigner de sa famille et particulièrement de ses deux enfants auxquels elle explique ses actions… notamment celles concernant sa contribution aux organisations professionnelles.
Entrée en 2014 au Synafel, elle devient, en 2018, administratrice de e-Visions (la nouvelle appellation du Synafel) où elle préside la commission réglementation. En septembre 2020, elle prend la présidence de e-Visions puis, en 2022, celle de Fespa-France,suite à la fusion des deux organisations professionnelles. Elle s’y s’active pour la défense du métier… comme en témoigne l’action lyonnaise ci-dessous, menée en collaboration avec 5 hommes : Julien Aguettant (Lightair), Christophe Quatrini (Charvet Digital Média), Emmanuel Imberton (La Cotonnière Lyonnaise), Grégory Peillon (Sovilec) et Christophe Aussenac (ATC Groupe).
À l’enseigne des Lyonnais. C’est avec une réelle satisfaction que les professionnels de l’enseigne ont appris, le 13 janvier dernier, que la commission d’enquête publique relative au RLPi de la Métropole de Lyon a émis, à l’unanimité, un avis défavorable sur le projet de la Métropole, dans la continuité des avis négatifs rendus par la Commission départementale de la nature, des sites, des paysages et des chambres consulaires. Le collectif pour la communication extérieure, qui réunit syndicats professionnels et entreprises d’affichage et d’enseigne exerçant leur activité sur le territoire, invite la Métropole à tirer toutes les conséquences de cet avis défavorable et de reprendre, dans un climat apaisé, une nouvelle concertation. « Cette réussite régionale prouve que notre organisation professionnelle peut continuer de mener des combats nationaux », conclut Julia Nojac. |