Travail de nuit: d’autres effets probables

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Selon des données épidémiologiques, d’autres effets sont considérés comme étant probables. Il s’agit de troubles de l’humeur, d’une augmentation de la dépression, de l’anxiété, de l’irritabilité, ainsi que des troubles de la personnalité. S’y ajoutent, également, la prise de poids, l’obésité, le diabète de type 2, les maladies coronariennes, dont l’infarctus du myocarde, et un risque accru de cancer du sein, du colon et de la prostate. Le témoignage de Pierre Gwiazdzinski, est en ce sens tout à fait évocateur de ces effets du travail de nuit. On retrouve un mal être pouvant être assimilé à une forme de dépression et d’anxiété, traduite par le texte écrit par le jeune homme, qui a été victime, à un âge particulièrement précoce, d’un accident cardiaque fatal.

Enfin, la survenue d’une hypertension artérielle, de troubles du métabolisme des lipides ou d’accidents vasculaires cérébraux représentent des effets « possibles » à rattacher au travail de nuit. Mais les données des études ne permettent pas de trancher de façon claire.

“Il appartient aux employeurs, par le biais de la médecin du travail, de rechercher et prévenir ces risques chez les personnes exposées au travail de nuit” conclut Dr Christophe Orssaud.

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