Lors de son assemblée générale du 29 juin dernier, le Syndicat de l’Éclairage a élaboré une nouvelle organisation que Julien Arnal, son président, caractérise comme « une refonte pertinente concrétisant une nouvelle dynamique ». En témoigne la modification des statuts caractérisée par la suppression du bureau remplacé par un Conseil d’administration opérationnel comptant 12 membres (dont un président, un vice-président et un trésorier) plus trois cooptés (1). Les orientations conduites tous les deux mois par ce conseil s’appuieront sur des groupes de travail transversaux mettant fin aux commissions silotées. Y seront travaillés les thèmes d’actualité comme le Smart Lighting, l’ACV (Analyse du cycle de vie), l’éclairage solaire, la remplaçabilité, la veille réglementaire et technique…
Par ailleurs, la campagne de communication stratégique menée avec CommStrat depuis une année sera poursuivie jusqu’à la fin 2024. Rappelons son objectif expliqué par Julien Arnal dans la revue Lux de septembre 2022 : « l’éclairage n’ayant pas assez de place dans le débat public, le lancement d’une ambitieuse campagne de lobbying s’imposait ». Les premiers résultats sont positifs.
De plus, tant auprès des marchés publics que privés, « il importe de corriger la dérive existant entre la qualité de l’éclairage prescrit et la qualité de l’éclairage installé », souligne Julien Arnal. Dérive qui nuit à l’efficacité promulguée par les textes réglementaires, tant énergétiques qu’environnementales, qui s’imposent aux installations neuves et surtout rénovées. « Dans ce contexte, il convient de contribuer à limiter les importations de produits de piètre qualité », conclut-il sur un ton offensif.
(1) Cette nouvelle gouvernance sera constituée en septembre prochain.