Le lien entre bien-être au travail, apprentissage et qualité de l’éclairage n’est plus à prouver. En témoigne la quantité de recherches menées sur le sujet, tant par les scientifiques que par les fabricants. À Pau, l’ensemble de la mise en lumière des locaux gérés par la Ville n’échappe pas à un équipement de qualité, qu’il s’agisse d’espaces aveugles tels ceux du local péagistes et des bureaux des régisseurs du parking Beaumont, ou bien de l’école des Fleurs qui au contraire fait la part belle aux apports en lumière naturelle. Dans tous ces locaux à l’éclairage rénové au cours de ces dernières années, du conservatoire au Pavillon des Arts, le souci d’un éclairage adapté à l’usage se double d’économies d’énergie. Les rénovations se font au fur et à mesure, suivant les budgets alloués. Les travaux sont menés, comme pour l’éclairage public, par les techniciens de la ville et visent à des économies d’énergie significatives.
UNIFORMITÉ ET DÉTECTION
Dans l’ensemble de ces lieux de travail, la priorité est donnée à une bonne uniformité de la luminance, pour éviter les contrastes, et à un éclairage qui n’est allumé que lorsque cela est nécessaire. « Le traitement est assez similaire entre une salle de classe et une salle de répétition pour des musiciens, à savoir des lumières faibles avec une uniformité forte et des niveaux a minima de 300 lux », constate Guilhem Massip. La variété réside plutôt dans le type d’édifice à traiter : un Pavillon des Arts labellisé Architecture du XXe siècle, un couvent reconverti en conservatoire, des écoles typiques des équipements énergivores des années 1970, en passant par des bâtiments neufs. Quelle que soit l’enveloppe, c’est l’usage qui importe. En témoigne l’éclairage des bureaux aveugles de la régie des parkings de la ville occupés 24 heures/24. Dans ce contexte très particulier, en concertation avec la médecine du travail et le comité d’hygiène et de sécurité de la collectivité, « nos services ont proposé des luminaires LED avec cycle circadien sur détection de présence et de lumière. Nous avons également souhaité des luminaires dont le taux d’éblouissement est inférieur à 16, car les agents travaillent sur écran », détaille Guilhem Massip. À Pau, il fait aussi bon vivre en intérieur.
LC
Ci-dessus et ci-contre. L’école des Fleurs fait l’objet d’une rénovation globale en site occupé. L’éclairage est pensé en réponses aux ambiances souhaitées, à la présence des usagers. Une couleur chaude pour le restaurant scolaire, tandis que dans le gymnase partagé avec la MJC voisine, des encastrés en saillie très efficaces (160 lm/W).
Dans le Pavillon des Arts, les bureaux de l’orchestre de la ville sont en second jour. Dans ce bâtiment labellisé Patrimoine XXe siècle, aucun luminaire ne pouvait être encastré. Aussi, des rails fins ont été retenus pour les suspensions SmartBalance de Philips.
Dans le conservatoire, l’éclairage des studios de répétition, de danse, circulations sont rénovés au fur et à mesure. Où il est nécessaire, règnent les 300 lux pour la bonne lecture d’une partition. Dans la salle de répétition (photo), les luminaires Regent sont gradables pour obtenir différence ambiance.