« Certains fabricants d’éclairages encastrés affirment dans leurs fiches techniques que leurs produits sont conformes au NF DTU 45.11 et ne nécessitent donc pas de capot de protection. Ces déclarations, en contradiction avec les consignes de sécurité du DTU 45.11 nous semblent particulièrement dangereuses pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’elles entretiennent la confusion chez les applicateurs d’isolants qui ne sont ni formés, ni aptes à reconnaître systématiquement un modèle précis de spot encastré. Ensuite, parce qu’habituer les applicateurs à ne pas mettre de protections sur certains chantiers, c’est immanquablement les entraîner à se soustraire par erreur ou à dessein à l’obligation d’en poser sur d’autres qui en nécessitent impérativement, notamment sur les chantiers de rénovation où les éclairages encastrés sont encore pour beaucoup des spots halogènes, qui présentent un risque d’incendie plus élevé », alertent Olivier Joreau, Président de l’AICB et Elisabeth Bardet, Présidente du FILMM.