Les deux niveaux de la formation en éclairage souhaités. Pour Gaël Obein, président de l’AFE, « il faut former à deux niveaux ». D’une part, au niveau universitaire. L’éclairage doit s’émanciper, il ne doit plus être un module dans un cursus d’électricité. Il faut imaginer de véritables formations dédiées, associées à des diplômes de technicien et d’ingénieur en éclairage.
D’autre part, à celui de la formation professionnelle. “C’est, bien sûr, le rôle de l’AFE”, considère son président. Il faut continuer de proposer des modules, à la frontière de l’état de l’art, permettant aux professionnels de mettre à jour leurs connaissances pour maîtriser les outils actuels. « Je sais que c’est un segment difficile; mais il faut continuer car c’est essentiel », conclut Gaël Obein, pour qui les talents formés, inventifs et nombreux, représentent peut-être la dernière brique que nous devons développer… “si nous voulons terminer en beauté notre 3e révolution et permettre à la lumière de nos villes et de nos bâtiments d’être encore plus belle, plus réjouissante et plus juste”.